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Hommage à Léon Lambert : 5 avril 1929 - 15 avril 2017

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La Vidéo sur Léon : cliquez sur la photo suivante :

photo

Texte de l'hommage de François-Michel.

"Merci à tous ceux qui sont présents
Merci à tous ceux qui nous ont témoigné de leur soutien, venant de tous les continents, les coins du pays.
Merci à Monsieur Rodolphe et son équipe pour l'accompagnement en ces moments difficiles.
Merci à toute l'équipe de la résidence Saint Hilaire, mes sœurs et moi nous savons combien vous avez entouré, donné, enjoué ces 5 dernières années pour Léon, pour tous les résidents de Provence 2.

Léon, Papa, Papiléon, Monsieur Lambert, Señor Lambert, Senhor Leon, Léoné... était à cette image : amoureux des autres, avide des rencontres avec tous, d'où qu'ils viennent, quelque soit leur parcours.
Né Belge, à Tournan en Brie, il devient français en 1945... Mais les brésiliens vous diront qu'il est plus brésilien que le vaqueiro de Bonito. D'autres vous diront que non, qu'il est évidemment cubain, Fidel lui même l'aurait dit ! Mais j'ai souvenir d'un malien qui m'a dit que Monsieur Lambert parlait mieux le bambara que le griot de Niort du Sahel. Et les parisiens eux vous rapporteront qu'ils ont croisé Léon dans les nuits de l'Alcazar, parfois accompagné d'une troupe de 7 enfants !

Papa c'était ce caméléon de l'humanité, se mouvant dans tous les milieux qu'il croisait, dans son élément à découvrir l'âme, la beauté, la bonté, l'humain dans l'autre. Il pouvait rester des heures à discuter dans n'importe quelle langue, avec la standardiste du loueur de voitures, le chauffeur de taxi, la cuisinière, le fermier, l'ouvrier agricole, la riche propriétaire, le diplomate...
Il pouvait emmener dans ses rêves et ses histoires jeunes et moins jeunes. N'a-t-il pas donné l'envie de découvrir le monde à ses nièces et neveux, ses frères et sœurs, ses amis ? A toutes ces personnes rencontrées, où il leur disait combien il est si simple de découvrir le monde.
C'est ce qu'il fit en 1956. Après un séjour aux États-Unis il parti au Brésil, diplôme d'ingénieur agronome en poche, un livre de portugais et il embarqua à Marseille pour une traversée où il apprit le brésilien.
Serradinho , la ville de Bonito dans le Mato Grosso feront sa vie pendant des années, à cultiver pour nos parfumeurs le patchouli et le vétiver.
Une jeunesse hors de l'ordinaire, de conquêtes, d'enthousiasme, de force.
Des images et des histoires pour toute une vie. Et pourtant en 1964, il en bâtit une nouvelle, avec Kilou rencontrée grâce au réseau d'agro, par un certain Alain et sa femme Françou.
Une nouvelle vie, oui ! Mais en mission à Cuba, envoyé, recommandé auprès de Fidel Castro par un certain René Dumont. Vous lui demandiez de parler de Fidel, du Che, de la révolution cubaine de René Dumont....et il vous répondait "Pâturage, vaches, pêches sous-marines et tous ces gens et amis rencontrés"
De ces années 60 naîtront sur ce continent latino, François-Michel, Géraldine, Virginie. Avec lui et Maman nous découvrirons une autre culture, un autre monde.
S'en suivirent le Gers, la Brie et la fameuse ferme de la Motte Champrose, le Mali, la Tunisie, le Brésil évidemment, tant de fois partagé.
Papa a parcouru, travaillé au développement de tant de pays que je ne sais dire. La réponse est dans les photos, une passion et un héritage extraordinaire, des milliers de photos, peut-être dix mille, à parcourir, à revivre, à transmettre. Des histoires simples, profondes, son regard, son amour de l'autre sont dans ses photos.
C'est un trésor qui nous attend.
Papa c'était aussi cet homme, avec Michèle son 2ème amour, qui donna encore et toujours à partager. Je voudrai décrire leur maison à Francières : banale maison de lotissement, elle avait été transformée en volière à perruches, à plantes à fleurs, à livres et objets du monde entier : vous rentriez dans leur maison et vous étiez dans un autre univers, un autre continent. Avec la musique et la fameuse caipirinhia qui en a assommé plus d'un ! Je me souviens de quelques jeunes hommes soudain endormis par un verre, quand Léon s'en servait un 2ème...
J'aimerais vous raconter tant et tant d'histoires, chacun porte la sienne, les siennes.
Je préfère vous glisser une anecdote.
Un jour, quelqu'un de sa famille qui faisait une remarque déplacée sur les arabes, Papa lui répondit : "Regarde, je suis belge, j'ai les cheveux frisés. La Belgique a été envahie par les espagnols, qui eux-mêmes ont vécu une période importante avec les arabes, les maures....'

Léon était fils du monde, mais aussi je crois le père de tous les enfants de ce monde, le père aimant des 7 milliards que nous sommes dans nos différences, dans nos richesses, nos diversités.

Merci Papa, Papiléon, Léon, Monsieur Lambert, Senor Léon, Senhor Lambert, Léoné... »

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